Eliminer les habitudes toxiques
Dernière modification : 9 juin 2022
- Eliminer les habitudes toxiques :
Le tabac :
Consultations d’aide sevrage tabagique
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Madame...
N’attendez pas d’être enceinte pour arrêter de fumer ! D’abord, le tabac diminue la fertilité. Les fumeuses mettent plusieurs mois de plus que les non-fumeuses pour tomber enceinte. En effet, le tabac agit à la fois sur les ovaires (vieillissement prématuré), ainsi que sur la diminution de la nidation (implantation de l’embryon dans l’utérus) et favorise les grossesses extra utérines.
Bonne nouvelle : la plupart des altérations sont réversibles. L’arrêt du tabac augmente donc considérablement les chances de tomber enceinte. Alors on écrase sa dernière cigarette Mesdames !
Monsieur...
Chez les hommes, le tabac diminue le nombre et surtout la mobilité des spermatozoïdes. Même après la conception, le tabac et le cannabis peuvent avoir des impacts sur le développement de l’embryon, car ils induisent des anomalies de l’ADN des spermatozoïdes, ce qui peut être à l’origine d’échecs d’implantation et de fausses couches. Mais là aussi, tout est réversible. On sait que trois mois après l’arrêt du tabac, le nombre de spermatozoïdes mobiles augmente, ce qui accroît les chances de grossesses.
- Le cannabis est aussi toxique !
Chez les messieurs il entraine une altération de la partie fécondante du spermatozoïde. Les spermatozoïdes deviennent non fécondants. Il faut 3 mois après le sevrage complet pour retrouver un sperme fécondant normalement !
- Consommation d’alcool :
Lorsqu’on essaie de concevoir, il est préférable pour le couple de limiter au maximum l’alcool. Tous les types d’alcool peuvent être toxiques et peuvent avoir des conséquences nocives pour le futur bébé. Attention, c’est la quantité d’alcool absorbée contenue dans la boisson qui peut être nocive et non le type d’alcool.
En effet, contrairement aux idées reçues, une canette de bière contient plus d’alcool pur qu’un verre de vin ou d’alcool fort (whisky, vodka...). Chez la femme, il peut causer des troubles du cycle menstruel, diminuer de moitié la fertilité et augmenter le risque de fausse couche. Mais, cela peut aussi avoir des effets négatifs sur la qualité du sperme. Cependant celle-ci peut redevenir « normale » trois mois après l’arrêt de la consommation d’alcool - qu’elle ait été chronique ou modérée.
Sur l’embryon et le fœtus les conséquences sont dramatique avec un risque de syndrome d’alcoolisation fœtale, quelle que soit la quantité consommée : Tolérance zéro !
- Augmentation du risque de fausses couches
- Augmentation de la fréquence des malformations
- Retard de croissance physique et mentale aboutissant dans sa forme la plus grave au « syndrome d’alcoolisme fœtal »
Quelle que soit la quantité à tous les stades de la grossesse
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